Rien n’arrête Tony Moggio. Après ses défis sportifs, ses livres, sa marque de vêtements, il se lance désormais dans la musique. Son premier single « Vivre sans ailes » est une ode à la vie et à l’amour dans laquelle il exhorte à croire en ses rêves.

• Par Cassandre Rogeret / Handicap.fr
Illustration article

« Je veux voir le monde, je veux des paysages. Je veux sentir le vent se poser sur mon visage. De mes vieux souvenirs, je me ferais la belle mais je ne veux pas vivre sans ailes. » Vivre sans ailes, c’est le nom du premier single de Tony Moggio, disponible sur toutes les plateformes d’écoute à compter du 24 septembre 2022. Un hymne à la vie, à l’amour, à l’espoir et un énième défi pour cet ancien rugbyman amateur devenu tétraplégique à la suite d’un accident en plein match. « Je ne marche peut-être plus mais j’avance toujours »… et cette fois en chanson !

La musique, puissant vecteur de sensibilisation ?

Après ses défis sportifs, l’écriture de trois livres, une marque de vêtements (articles complets en lien ci-dessous), Tony profite du confinement pour faire ses « premiers pas » dans la musique, celle qui l’a « reconstruit quand il était au plus bas ». « C’est un terrain que je ne connaissais pas… Mais je suis curieux et motivé, et cet univers m’attirait, alors je me suis dit pourquoi pas ! », confie-t-il. D’amateur sous la douche, il passe alors au studio. Un hobby, un exutoire… « J’écris des mots qui déchargent le poids sur mes épaules », fredonne-t-il. Mais c’est aussi une énième tentative pour faire bouger les lignes ! « Je ressentais aussi le besoin de changer ma façon de communiquer avec le grand public (…). Je sensibilise beaucoup à travers mes réseaux sociaux ou lors de conférences mais (…) je trouve qu’on peut faire passer beaucoup de choses en chanson », ajoute-t-il.

Poursuivre ses rêves

Comme pour chacun de ses défis, l’enjeu est donc de mettre le handicap au « premier plan » et d’inspirer. Avec des airs de Grand corps malade, Tony incite ainsi les personnes en situation de handicap et toutes celles qui ont été « malmenées par la vie » à « marcher dans ses pas ». « Je suis convaincu qu’il y a des personnes, en fauteuil roulant notamment, qui chantent chez elles, et très bien, mais qu’elles n’osent pas devant le grand public… Osez ! », lance-t-il, exhortant chacun à exprimer son talent et à poursuivre ses rêves, en faisant fi des critiques et des obstacles. « Face à l’adversité, je plie mais ne casse pas. Face au mépris, j’écris mais ne crierai pas », slame-t-il. « Avant mon accident, j’étais employé à la SNCF, aujourd’hui je suis écrivain, athlète, interprète et producteur de ma musique », se félicite ce couteau suisse qui souhaite « montrer qu’on peut devenir qui on veut si l’on en a vraiment envie ». « Le monde artistique s’ouvre à moi et je suis prêt à le conquérir ! », affirme-t-il.

Pour faire le plein d’ondes positives, rendez-vous le samedi 24 septembre, de 18 heures à 23 heures, au « Brennan’s Bar » de Castelginest, au nord de Toulouse, pour une séance de dédicaces.